Vous me découvrirez au fil de vos lectures...
Je suis une droguée. Une drogée de la joie des autres.
Aujourd'hui, j'ai pleuré de bonheur ; du bonheur d'entendre la joie d'une collègue.
Je lui ai annoncé que j'avais des places pour qu'elle aille voir Céline Dion sur un plateau-tv - elle en est fan. Quand je lui ai dit, on aurait dit qu'elle venait de gagner à la loterie. Elle en pleurait de joie, j'ai pleuré d'entendre sa joie, du bonheur d'avoir, avec un rien, rendu cette personne heureuse.
Et c'est à chaque fois comme ça: quand je sais que j'ai réussi à rendre quelqu'un heureux grâce à une chose que la personne voulait tant, je pleure de ce bonheur.
Des larmes qui elles aussi sont de bonheur.
Mon coeur bat à la chamade à l'idée d'apporter de la joie, bat à la chamade de ressentir les bonds de celui de la personne en face.
Mon coeur, mon esprit, mon corps aiment ce moment; ces quelques minutes d'apothéose ou rien d'autre n'a plus d'importance que le bonheur de l'autre, ces quelques minutes d'abandon, ces quelques minutes ou il ne fait qu'un avec Lui.